Pour faire face à la crise économique, Sun Microsystems n'évoque pas d'autres solutions que de réduire ses effectifs mondiaux. Plus d'un salarié sur 7 se retrouve désormais un siège éjectable en vue de réaliser des économies de plusieurs centaines de millions d'euros.
Il y a quelques semaines de cela, Sun Microsystems, groupe spécialisé dans les serveurs et les logiciels, a communiqué des résultats financiers pour le troisième trimestre 2008. Avec un chiffre d'affaires en recul de 7,1 % par rapport à la même période de l'année précédente à 2,3 milliards d'euros et une perte trimestrielle quasi doublée à 1,3 milliard d'euros, il ne fait aucun doute que la firme de Santa-Clara, en Californie ( USA ), est touchée de plein fouet par la crise économique.
Comme d'autres groupes cotés en Bourse, Sun Microsystems a ainsi annoncé un vaste plan social. Cette réorganisation interne concernera 15 à 18 % de sa masse salariale mondiale, soit entre 5 000 et 6 000 collaborateurs. Le premier à ouvrir la marche a été Rich Green, responsable de la branche logiciels, qui a quitté le navire vendredi dernier.
À terme, cette restructuration devrait permettre au groupe californien d'économiser de 550 à 630 millions d'euros par an. Un chiffre qui devrait rassurer les actionnaires qui ont déjà sévèrement sanctionné le titre Sun Microsystems, puisque ce dernier a perdu près de 80 % de sa valeur en l'espace de 12 mois.
Avec de tels plans de licenciements, on comprend assez aisément que les salariés aient recours à tous les moyens possibles pour couvrir leurs arrières, même les réseaux dits communautaires.
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