
Deux associations françaises, " Agir pour l'Environnement " et " Priartém ", n'ont pas tardé à réagir et demandé l'interdiction pure et simple de vendre cet appareil. C'est en tout cas dans ce but qu'elles rencontreront Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, le 15 janvier prochain.
Citées par l'agence de presse AFP, les deux associations déclarent : " Les associations exigeront de la part du ministère de la Santé des mesures fortes et immédiates visant à interdire la vente des portables explicitement destinés aux enfants. "
Toutes deux se disent indignées de " l'inaction chronique et condamnable du ministère de la Santé sur cette question, alors que l'on sait que le cerveau des enfants absorbe 60% de plus de rayonnement électromagnétique que celui des adultes " et dénoncent le fait que " l'absence de réglementation permet à n'importe quelle société industrielle ou commerciale peu scrupuleuse de mettre sur le marché un produit dont les conséquences sanitaires sont désormais connues. "
Les deux associations espèrent, comme cela avait déjà été le cas avec les deux appareils précédents, que la pression de l'opinion publique obligera les distributeurs à arrêter la vente de ce téléphone portable.
Source :
AFP