La marque Tesla joue les pionniers en matière de véhicules électriques et donne un aperçu des possibilités des véhicules autonomes avec la mise en service du mode Autopilote sur ses Model S et X.

Interrogé sur les perspectives de concurrence d'autres groupes high-tech, son CEO Elon Musk a fait une surprenante déclaration durant la Code Conference de Vox Media.

Il a indiqué qu'il ne voyait pas Google, très impliqué dans le développement de véhicules autonomes et dont on peut suivre régulièrement l'avancée des résultats, comme un concurrent direct, dans la mesure où le groupe a clairement souligné qu'il ne souhaitait pas devenir un constructeur automobile mais plutôt un fournisseur de systèmes d'intelligence artificielle embarquée pour les acteurs du marché.

En revanche, il a confirmé qu'Apple pourrait bien être considéré comme un concurrent direct. La firme à la pomme n'a pourtant rien dévoilé de ses projets et les rumeurs se cantonnent à tourner autour d'un Projet Titan aux contours flous (véhicule électrique, véhicule autonome, les deux, simple interface avancée d'assistance à la conduite et d'infotainment pour appareils iOS ?).

Certes, Elon Musk est aux premières loges pour constater les échanges de talents et d'ingénieurs entre Tesla et Apple et le milliardaire a déjà souligné qu'il lui paraissait évident qu'Apple était en train de développer un véhicule.

Pour autant, le milliardaire suggère que le groupe de Cupertino pourrait arriver trop tard sur le marché, vers 2020, alors que l'industrie automobile est déjà en train de bouger et devrait multiplier les annonces entre 2018 et 2020.

C'est d'ailleurs peut-être aussi la raison incitant Tesla à vouloir produire 500 000 véhicules électriques annuellement dès 2018, en grande partie grâce à la future Tesla Model 3, alors même que tout reste à faire ou presque du point de vue de la mise en production du véhicule et des batteries électriques.

Source : Re/code