En annonçant avoir réussi à produire 5000 Tesla Model 3 / semaine sur la toute fin du deuxième trimestre 2018, Elon Musk a en principe tenu son pari formulé en début d'année, après plusieurs trimestres d'échec.
L'homme d'affaires a souligné à de multiples reprises la grande complexité de la production en bonne partie automatisée de son nouveau véhicule électrique, évoquant un "enfer de production" (production hell) à résoudre et le conduisant à dormir plusieurs nuits dans son usine pour parvenir à faire grimper le rythme de production des Model 3.
Malgré l'annonce du rythme de 5000 véhicules / semaine, les observateurs sont restés méfiants, se demandant si cette cadence pouvait être maintenue et améliorée dans le temps ou s'il s'agissait d'un coup d'éclat ponctuel.
Pour Elon Musk, la sortie du "production hell", qui caractérise la montée en production, se ferait pourtant d'ici un mois, à mesure que la capacité de production continue de s'améliorer, avec pour ambition d'atteindre dans les prochains mois un rythme de 10 000 véhicules / semaine à même d'absorber un carnet de commandes de plusieurs centaines de milliers de véhicules, alors que l'entreprise se dirige vers un flux de 6000 véhicules / semaine.
Selon les attentes, le cap des 7000 Tesla Model 3 produites par semaine peut être atteint d'ici la fin de l'année tandis que l'idéal des 10 000 véhicules / semaine serait possible vers mi-2019.
