Depuis Cap Canaveral en Floride, une fusée Falcon 9 de SpaceX a décollé mercredi à 18h51 heure locale (jeudi à 00h51 heure de Paris) avec à bord le nouveau télescope spatial TESS de la Nasa.

Moins de huit minutes après le décollage, le premier étage de la fusée est revenu atterrir sur une barge autonome dans l'océan Atlantique. Un peu plus d'une heure après le lancement, le déploiement des panneaux solaires de TESS a été confirmé.

TESS passera les soixante prochains jours à se rendre sur son orbite cible très elliptique de 13,7 jours autour de la Terre où il pourra partir à la recherche d'exoplanètes. Pendant deux ans, il se focalisera sur les étoiles les plus brillantes (30 à 100 fois plus qu'avec Kepler) entre 30 et 300 années-lumière.

Transiting Exoplanet Survey Satellite s'appuiera sur la méthode des transits, soit la mesure des variations du flux lumineux provoquées par le passage d'une exoplanète devant son étoile hôte. Il sera capable d'effectuer de la spectrographie des transits, ainsi que des images directes.

Avec ses quatre caméras grand angle, TESS pourra cartographier 85 % du ciel. La première année, il examinera la voûte céleste en la divisant en 13 secteurs, puis 13 autres secteurs la deuxième année. Chaque secteur sera observé pendant 27 jours.

Des exoplanètes rocheuses dans la zone habitable de leur étoile seront ultérieurement étudiées de manière détaillée par le James Webb Space Telescope, dont le lancement a été repoussé à 2020, à bord d'une fusée Ariane 5.