La semaine passée, Atos faisait une proposition de rachat à Gemalto. L'industriel Français venait d'annoncer quelques jours avant le lancement d'un plan de restructuration pour sa division localisée en France avec 288 licenciements à la clé.

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Atos se voyait ainsi racheter le spécialiste de la puce électronique, lui permettant de parfaire ses solutions de sécurité. L'offre de 4,3 milliards d'euros n'aura toutefois pas suffi face à celle de Thales.

Patrice Caine, le PDG de Thales a ainsi approché Gemalto alors que la société déclinait l'offre d'Atos. Une entente a été trouvée en quelques jours seulement. Thales rachètera Gemalto pour l'équivalent de 5,6 milliards d'euros. L'accord peut toutefois être annulé si une autre offre est proposée à Gemalto, du moment que sa valeur dépasser d'au moins 9% celle proposée par Thales.

Le conseil d'administration de Gemalto s'est montré favorable à l'offre de Thales, contrairement à celle d'Atos. Malgré tout, le rachat éventuel n'aura pas d'incidence sur les départs annoncés par Gemalto il y a quelques semaines.