Premier laboratoire spatial de la Chine, Tiangong-1 a été lancé en septembre 2011. Inactive depuis 2013, la petite station spatiale de 8,5 tonnes a cessé de fonctionner en mars 2016. La transmission des données a été interrompue alors qu'elle se trouvait à une altitude de 380 km.

En novembre dernier, l'Agence spatiale européenne (ESA) a indiqué que Tiangong-1 se trouvait à 300 km d'altitude en orbite, et allait " inévitablement se décomposer entre janvier et mars 2018 " lors de sa rentrée dans l'atmosphère terrestre... celle-ci n'étant toutefois pas sous contrôle.

Pour l'ESA, la zone dans laquelle des débris de Tiangong-1 sont susceptibles de tomber se situe entre le 43e parallèle nord et le 43e parallèle sud. Quelques inquiétudes concernent des morceaux de Tiangong-1 non consumés dans l'atmosphère qui pourraient peser jusqu'à 100 kg.

Tiangong-1

Reuters reprend les informations du quotidien Science and Technology Daily qui est soutenu par le ministère chinois de la science et de la technologie. Un ingénieur de la Société de sciences et technologies aérospatiales de Chine assure que la station spatiale " ne s'écrase pas et ne constitue pas une menace pour la sécurité ou l'environnement ", écrit Reuters.

Il déclare : " Nous avons surveillé Tiangong-1 en permanence et nous nous attendons à ce qu'elle tombe au premier semestre de cette année. Elle brûlera en pénétrant dans l'atmosphère et les débris restants tomberont dans une zone désignée de l'océan (ndlr : Pacifique sud), sans mettre en danger la surface (ndlr : de la Terre). "

Officiellement, la Chine n'a pas reconnu la perte de contrôle de Tiangong-1 et pour sa rentrée dans l'atmosphère.