Le classement TOP500 des supercalculateurs les plus puissants au monde est mis à jour deux fois par an ; en juin et en novembre. Publiée cette semaine, la dernière mise à jour sacre une nouvelle fois le supercalculateur Fugaku du titre champion de la puissance de calcul.

Avec 442 pétaflops (benchmark Linpack), ou autrement dit 442 millions de milliards d'opérations par seconde, Fugaku est pour le moment indétrônable et trois fois plus rapide que son dauphin Summit.

Installé au centre de recherche en sciences informatiques de Riken au Japon et développé en partenariat avec Fujitsu, Fugaku est équipé en SoC A64FX à 48 cœurs et 2,2 GHz. Une architecture ARM et quelque 7,63 millions de cœurs en tout. Il fonctionne avec Red Hat Enterprise Linux.

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Aucun supercalculateur exaflopique classé

Le projet TOP500 souligne peu de changement dans le Top 10, à l'exception de l'arrivée du supercalculateur Voyager-EUS2 qui occupe la dixième place avec une puissance de calcul de 30 pétaflops. Installé chez Microsoft aux États-Unis, il est équipé de processeurs AMD EPYC avec 48 cœurs et 2,45 GHz, associés à des GPU Nvidia A100 et 80 Go de mémoire. Ce système de Microsoft Azure fonctionne avec... Ubuntu.

" Bien que des rapports aient également fait état de plusieurs systèmes chinois atteignant des performances de niveau Exaflop, aucun de ces systèmes n'a soumis un résultat au TOP500 ", précise le projet.

Au classement des pays, la Chine garde la première place avec 173 supercalculateurs, devant les États-Unis (149) et le Japon (32). La France (19) est cinquième derrière l'Allemagne (26). Les États-Unis sont toujours en tête pour la puissance de calcul totale avec 986 pétaflops, devant le Japon (628 pétaflops) et la Chine (530 pétaflops).