Tor-Metrics-Russie L'été 2014, la Russie avait lancé un appel d'offres pour " étudier la possibilité d'obtenir des informations techniques sur des utilisateurs et sur le réseau d'anonymisation Tor ". Un contrat à 3,9 millions de roubles (plus de 50 000 € au cours actuel) décroché par le Central Research Institute of Economics, Informatics and Control Systems.

Selon une information de Bloomberg, ce groupe de la holding Rostec, qui est derrière la majorité des entreprises russes de la défense, cherche désormais à se désengager du contrat avec le gouvernement russe, et abandonne donc le projet de " casser " Tor.

Si le gouvernement américain participe au financement du projet Tor, l'Agence nationale de sécurité (NSA) a également tenté de le mettre à mal comme l'ont révélé des documents fuités par Edward Snowden. La somme du contrat russe paraît alors bien faible.

Quoi qu'il en soit, le gouvernement russe n'apprécie guère Tor dont l'utilisation par ses ressortissants a brusquement augmenté en 2013 (voir le graphique ci-dessus tiré de Tor Metrics).