C'est un fait contre lequel les géants du Web et les plus grandes entreprises High Tech tentent de répondre par diverses campagnes de communication et de recrutement depuis des années : la discrimination fait rage dans le Silicon Valley et les opportunités de carrière sont bien souvent réservées aux hommes blancs plutôt qu'aux employés de couleur, ou même tout simplement aux femmes.

Twitter-logo  Microsoft, Apple, Google, Facebook... Ces géants du secteur publient régulièrement des rapports sur la mixité de leurs effectifs, et lancent des campagnes de recrutement pour tenter d'afficher un visage plus varié de son personnel.

Et chez Twitter, la situation ne semble pas différente, si l'on en croit les accusations de Tina Huang, une ex-employée qui vient de monter un dossier de poursuite en recours collectif contre la firme sur fond de discrimination.

Entre 2009 et 2014, elle occupait un poste d'ingénierie logicielle et s'attendait alors à voir son poste évoluer jusqu'au rang de " Senior Staff Engineer", mais elle aurait été écartée de ce poste à responsabilité sans aucune raison valable. Lorsqu'elle a fait part de son mécontentement auprès du PDG du groupe, elle a finalement été placée en congés forcés et poussée vers la sortie.

Les avocats de la plaignante évoquent la situation au sein de la société : " L'ensemble du personnel féminin actuel ou passé de Twitter a vu sa demande de promotion refusée au cours des trois années précédant le dépôt de cette plainte."

Twitter de son côté se défend de toute discrimination : " Madame Huang a quitté volontairement Twittern malgré les efforts de notre hiérarchie pour la persuader de rester. Elle n'a pas été congédiée, nous pensons que les faits montreront que madame Huang a été traitée de façon équitable."