Plusieurs acteurs industriels se sont lancés dans un lobbying actif pour s'emparer de cette bande, qui ouvre la voie à un réseau mobile national. Parmi ceux-ci, Google a exprimé sa volonté de participer à l'enchère si certaines conditions d'ouverture de l'infrastructure étaient respectées.
Une partie de ces requêtes ont été entendues, comme celle qui n'obligera pas les utilisateurs à s'équiper de terminaux imposés par l'opérateur, comme c'est le cas avec les opérateurs américains de réseaux cellulaires, de même que les applications pouvant être installées pour les terminaux. En revanche, le gagnant de l'enchère ne pourra revendre sa bande passante sur le marché de gros.
L'idée d'un réseau public de sécurité civile entérinée
Une portion de 20 MHz du spectre sera consacrée à un partenariat public/privé qui pourra aboutir à un réseau haut débit adapté aux besoins de la sécurité civile. Cette possibilité est envisagée depuis longtemps.
Pour inciter le gagnant de l'enchère à investir dans un réseau qui ne leur rapportera pas grand-chose mais qui devra couvrir plus de 99% de la population américaine d'ici 10 ans, la FCC offrira le bloc de spectre directement adjacent.
D'autre part, cette portion du spectre restera exploitable pour des services commerciaux mais devra être libérée en cas d'urgence. Avec un seul type de réseau et des fréquences communes, la FCC espère réduire le coût des équipements nécessaires aux services de pompiers et de police, qui peuvent atteindre plusieurs milliers de dollars à l'unité.
Ces contraintes imposées par la FCC pourrait refroidir les ardeurs de certains acheteurs potentiels mais ouvrent des possibilités de liberté pour les utilisateurs. Il reste maintenant à voir qui gagnera l'enchère, pour laquelle la vente interviendra en début d'année 2008 et dont le gouvernement américain espère récolter 10 miliards de dollars.
