C'est une sanction assez inhabituelle qui vient d'être mise en place par les USA. Le constructeur chinois ZTE est ainsi dans le collimateur du pays depuis plusieurs années, soupçonné d'espionnage, mais aussi pour avoir vendu des équipements de télécommunications à l'Iran et la Corée du Nord.

En conséquence, le gouvernement américain a prononcé l'interdiction pour les sociétés américaines de fournir ZTE en composants. Cela vaut notamment pour Qualcomm qui propose ses SoC Snapdragon au constructeur de smartphones. Pire encore, les logiciels sont également concernés par cet embargo et Google ne pourrait ainsi plus fournir Android à ZTE.

Par ailleurs, la Commission fédérale des communications a également proposé ce mardi d'interdire aux institutions américaines d'acheter des produits représentants des menaces pour la sécurité des réseaux télécoms des USA, avec toujours pour cible ZTE, mais aussi Huawei.

Sous couvert de tentative d'espionnage et de conflits politiques, il s'agit plutôt de limiter la prolifération des smartphones chinois sur le sol américain et de jouer une fois de plus la carte déguisée du protectionnisme.