La vente de musique en ligne diminue pour la première fois depuis la création de l'iTunes Store

Alors que les analystes prévoyaient une augmentation de la dématérialisation des contenus et une progression sans faille des ventes, pour la première fois depuis 10 ans, la vente de musique en ligne affiche une baisse.
Et si 2013 était l'année charnière pour les plateformes de vente de contenus numériques ? Après 10 ans de progression nette et toujours plus importante depuis la création de l'iTunes Store, la vente de musique en ligne affiche aujourd'hui une baisse de régime.
Selon des données de Nielsen SoundScan, les ventes de musique en version dématérialisée ont chuté de 5,7 %, affichant "seulement" 1,34 milliard de titres vendus en 2013 tandis que les ventes d'albums dématérialisés auront chuté de leur côté de 0,1 % pour représenter 117,6 millions de vente sur la même année.
Les coupables supposés d'après BillBoard ? Les plateformes de streaming qui, au lieu de faire payer l'abonné pour chaque titre ou album, préfèrent proposer une rémunération sur la diffusion de publicité, ou s'assurer de revenus réguliers au travers d'abonnements payants.
Spotify, Deezer, Rdio ou Pandora sont de ces services qui ont doucement révolutionné la façon dont la musique est consommée légalement sur Internet ces dernières années, au point d'amorcer une refonte du modèle économique jusqu'ici dominé par iTunes.
Avec un service facturé en moyenne 10 euros par mois pour un accès à de la musique en illimité, les offres répondent aux besoins des plus gros consommateurs de musique et aux utilisateurs souhaitant découvrir de nouveaux artistes. La bonne nouvelle se situe au niveau des labels puisque les pertes engendrées par le déclin des ventes de MP3, ou disques est aujourd'hui compensé par le versement des droits des plateformes de streaming en ligne. En outre, si la vente de musique numérique chute, elle reste encore très forte et son déclin est beaucoup plus modéré que celui des ventes de supports physiques : le CD accuse une baisse des ventes de 14,5% pour l'année 2013.
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Surtout connue pour son controversé logiciel de partage de fichiers en P2P, la société Lime Wire LLC tente un retour dans le droit chemin via un site proposant en toute légalité l'achat de titres musicaux sans DRM.
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MySpace, célèbre plate-forme communautaire, vient d'annoncer qu'elle se lancera très prochainement sur le marché de la vente de musique en ligne.
Vos commentaires
Ben pourquoi donc, il est où le problème? ils ne sont là que pour nous vendre des trucs, ce qu'on en fait après c'est le cadet de leur soucis du moment qu'on est passé à la caisse...
Parfois je me demande quel est le niveau d'étude de tous ces "analystes"
Il n'y en a jamais eut un seul qui a été capable de prévoir le "pic de consommation" d'un secteur.
C'est pourtant une simple fatalité économique, ça ne touche pas que le secteur artistique.
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