Lors d'un discours prononcé suite à la remise du rapport Villani sur l'intelligence artificielle (" Donner un sens à l'intelligence artificielle ") et la stratégie française en la matière, le président de la République a annoncé sa volonté de disposer dès le début de 2019 du " cadre législatif autorisant les expérimentations de niveau 4 " pour la voiture autonome.

Ce niveau 4 se définit comme une conduite autonome complète, avec le conducteur qui n'a pas l'obligation d'être disponible pour reprendre le contrôle du véhicule. Le niveau 5 est celui d'une conduite autonome complète sans aucune aide du conducteur, indépendamment des circonstances.

D'ici 2022, Emmanuel Macron a évoqué la mise en place d'un cadre de régulation permettant la circulation des véhicules autonomes. " J'ai la volonté de poser au plus vite le cadre d'homologation des véhicules autonomes en mobilisant à la fois la puissance publique et le secteur privé. "

Il a ajouté : " Nous financerons un programme d'expérimentation en impliquant les territoires, les constructeurs et les équipementiers. Nous aurons très rapidement des expérimentations sur des territoires qui seront volontaires en définissant le cadre juridique d'exception. "

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Si la stratégie française pour la voiture autonome sera plus amplement détaillée dans le courant du mois d'avril, le président de la République a cependant souligné la nécessité du déploiement d'une stratégie franco-allemande, et ultérieurement européenne pour pousser des standards communs.

Actuellement des tests sont déjà menés sur des routes en France. Il s'agit désormais de passer à l'étape supérieure en étendant largement les possibilités d'expérimentation, comme cela se fait aux États-Unis et en Chine.

La période 2022 a déjà été mentionnée par plusieurs constructeurs automobiles. Elle va en outre de pair avec l'arrivée de la 5G qui est essentielle pour la voiture autonome (communication entres les voitures autonomes notamment), et pour des temps de latence inférieurs à la milliseconde.