Dans l'euphorie des perspectives apportées par l'apport de connectivités dans les véhicules, et sans forcément aller jusqu'aux raffinements d'un Tesla Motors et ses mises à jour en OTA (Over The Air) des fonctionnalités de ses voitures électriques, on en oublierait presque qu'ouvrir des canaux de communication dans un système, c'est aussi prendre le risque de les voir détournés et exploités par des personnes malveillantes.

La démonstration de la prise de contrôle à distance de certaines fonctionnalités d'une Jeep Grand Cherokee de Fiat Chrysler en 2015 est venue démontrer que le temps du piratage des véhicules est beaucoup plus proche qu'il n'y paraît, et pas seulement pour déverrouiller les serrures électroniques des portières.

Le FBI et la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) en profitent donc pour rappeler le risque de hacking des voitures a de beaux jours devant lui et que la sécurité des communications des véhicules connectés ne saurait être négligée.

Le message s'adresse aussi bien aux consommateurs qu'aux constructeurs automobiles et à leurs fournisseurs, en rappelant que Fiat Chrysler a dû rappeler en urgence 1,4 million de véhicules aux Etats-Unis, tandis que General Motors et BMW ont dû corriger des failles dans des applications mobiles ou dans leur système pour éviter les possibiltiés de hacking.

Si toutes les prises de contrôle à distance d'une partie du système de bord des véhicules ne se traduisent pas forcément par la mise en danger du conducteur et des passagers, FBI et NHTSA rappellent l'importance de prendre ses précautions pour réduire les risques de mésaventures.

Source : VentureBeat