Voyager 2 : La NASA répare une panne à 18,5 milliards de kilomètres de la Terre

Située à plus de 18,5 milliards de kilomètres de notre Terre, la sonde Voyager 2 a récemment rencontré un problème de taille.
Tout est finalement rentré dans l'ordre, mais la sonde Voyager 2 aurait pu être perdue pour toujours. Ce 25 janvier, la sonde Voyager 2 a rencontré une avarie : un manque d'énergie a entrainé une bascule en mode de sauvegarde d'urgence.
Voyager 2 est équipée de réacteurs qui convertissent du plutonium en électricité. Malheureusement, depuis le lancement de la sonde en 1977, la qualité du plutonium s'est altérée et ne permet plus de produire autant d'énergie qu'avant. Face à une baisse de production électrique, la sonde s'est automatiquement placée en mode de sauvegarde d'urgence, avec l'obligation pour la NASA d'intervenir à distance.
La sonde effectuait une manoeuvre assez complexe qui consiste à tourner sur elle-même pour collecter diverses mesures. Or cette manoeuvre nécessitait plus d'énergie que ce que les réacteurs étaient capables de produire.
En mode de sauvegarde d'urgence, la sonde stoppe quasiment toute activité et ne maintient plus que ses systèmes vitaux ainsi que les communications avec la Terre en activité.
Mais à 18,5 milliards de kilomètres, il a fallu 17 heures pour que l'information ne parvienne à la NASA, qui a dû analyser la situation, prendre une décision et renvoyer du code à la sonde, puis à nouveau 17 heures pour que le signal parvienne à Voyager-2 avec les nouvelles instructions.
Selon la NASA, la sonde aurait repris sa progression. On estime que les sondes Voyager ne seront plus fonctionnelles d'ici 2025.
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La sonde Voyager 2 qui évolue actuellement au-delà de l'héliopause devrait ne plus pouvoir communiquer avec la Terre pendant un an. Une coupure programmée par la NASA.
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L'agence spatiale américaine multiplie les stratégies pour faire vivre ses sondes Voyager dans l'espace interstellaire, dont celles pour économiser l'énergie.
Vos commentaires
y a plus de km qui a d'années dans l'univers....
En modifiant son planning afin qu'elle ne fasse plus qu'un vol rectiligne en récoltant les données et nous les transmettre et ce afin d'économiser l'énergie.
Car, comme dit l'article, c'est en effectuant les manœuvres qu'elle consomme le plus.
Il l'est toujours c'est juste qu'il y en a moins, avec une demi vie à 87ans le plutonium du générateur thermoélectrique a déjà perdu plus d'un quart de sa puissance thermique. On ajoute à cela la production électrique qui ce fait par différence de température et on ce retrouve avec une puissance électrique divisé par 2 ou quelque chose de proche.
470W au lancement un peu plus de la moitié actuellement.
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9rateur_thermo%C3%A9lectrique_%C3%A0_radioisotope