Le 12 mai 2017, le ransomware WannaCry - doté de capacité de ver informatique - a été utilisé dans le cadre d'une cyberattaque mondiale. L'alerte est principalement venue du système de la santé publique du Royaume-Uni qui avait été particulièrement touché.

Le National Health Service (NHS) est pointé du doigt pour avoir pris à la légère des recommandations de sécurité antérieures à la cyberattaque. Selon une enquête indépendante publiée par le National Audit Office (NAO), la cyberattaque par WannaCry était " relativement peu sophistiquée " et aurait pu être empêchée en suivant des " mesures de sécurité informatique de base. "

On se souviendra notamment que pour se propager, Wannacry a exploité une vulnérabilité SMB pourtant déjà corrigée par Microsoft. Des systèmes anciens comme Windows XP et Server 2003 n'avaient par contre pas de patch (un correctif avait ultérieurement été publié à titre exceptionnel).

Ransomware hopital UK

Dans une rare mise en cause publique, Ben Wallace, le ministre britannique de la Sécurité, accuse la Corée du Nord d'être derrière la cyberattaque par WannaCry (BBC). " Nous croyons fermement que cette attaque est venue d'un État étranger. […] Il est largement convenu dans la communauté et de nombreux pays que la Corée du Nord a joué ce rôle. "

La presse américaine avait déjà évoqué la piste de la Corée du Nord suite à un lien établi avec WannaCry par l'agence de renseignement NSA. Sachant que, comme NotPetya et récemment Bad Rabbit, WannaCry avait déjà utilisé un exploit dérobé à la NSA.

Sous la houlette du régime nord-coréen, et pour une étonnante tentative de financement, c'est le groupe dénommé Lazarus qui aurait été à la manœuvre.