L'annonce du départ d'ici un an de Steve Ballmer de la tête du groupe Microsoft est intervenue dans un temps atypique et peut-être un peu accéléré par rapport aux projets de réorientation de la société, ce qui va conduire le futur nouveau patron à devoir composer avec une stratégie sur laquelle il n'aura pas eu le loisir de peser ou d'imprimer sa patte.

Le comité spécial mis en place, parmi lesquels on trouve le co-fondateur Bill Gates, a déjà commencé à réduire sa liste de 40 candidatures internes et externes et mène sa quête pour trouver la personne idéale. Il a beaucoup été question de Stephen Elop, ex-CEO de Nokia qui, en cédant l'activité mobile du finlandais à Microsoft et en redevenant l'un de ses cadres, passe du statut de candidat externe à celui de candidat interne.

Microsoft-logo  Mais il n'est pas seul sur la liste des prétendants. Reuters affirme que certains des investisseurs du groupe soutiennent activement les candidatures de Alan Mulally, CEO de Ford Motor, et de Mike Lawrie, patron de Computer Sciences Corp.

Les deux hommes sont mis en avant pour leurs capacités de gestionnaires, qui seraient bienvenues dans un moment charnière de l'histoire de Microsoft. Mais les sources de Reuters n'ont pu confirmer si ces candidats supposés avaient réellement été approchés par le comité spécial.

Une nomination pourrait être décidée avant la fin de l'année, indique l'agence de presse, même s'il arrive que cette procédure mette plus de six mois à faire émerger la personne qui portera la stratégie et les valeurs du groupe dans une période assez sensible.