Le soucis qui se pose à Ken Levine et son studio concerne le besoin d'embaucher rapidement, étant donné que la boîte n'a pas mis longtemps à s'agrandir.
Du lourd en prévision
Si BioShock 2 se fera sans lui, ce n'est pas pour autant que Ken a revu ses ambitions à la baisse pour son nouveau jeu. La preuve en est qu'il mettra beaucoup de temps avant de nous parvenir en version jouable :
"Je pense qu'il n'y a pas de formule magique ici. Je crois que quand nous pensons à un projet maintenant... Quand nous avons pensé à ce projet, nous avons exposé le fait qu'embaucher le personnel dont nous avions besoin pourrait prendre un certain temps.
Et quand nous avons réfléchi à la date de sortie du projet... Nous nécessitions un certain type de longueur pour le titre, parce que nous avions à l'esprit une portée et une ambition qui est bien plus ambitieuse que tout ce que nous avons jamais fait. Bien plus, considérablement plus ambitieuse que BioShock. Et nous savions que ça n'allait pas arriver du jour au lendemain."
Ce qu'on pourrait craindre, c'est que Ken Levine se métamorphose en Peter Molyneux, celui-ci étant réputé pour nous enthousiasmer par ses propos, alors que le résultat final dans ses jeux n'est pas exactement le reflet de ses dires. Mais comme il le souligne à la fin de l'interview accordée à Gamasutra, si le projet met autant de temps à se mettre en place, c'est simplement pour "construire une équipe au bon rythme".
