La société de VTC Uber Technologies a été durement mise en cause en Inde après le cas du viol d'une cliente par un chauffeur, conduisant à une interdiction temporaire du service à New Delhi et à la menace d'une législation durcie au plan national.

Uber  La société, en plein essor, cherche à apaiser les esprits en annonçant de nouvelles mesures de sécurité déployées dans un premier temps en Inde avant un possible élargissement à l'international. Elles concernent l'ajout d'un bouton d'urgence dans l'application qui doit permettre au client de lancer une alerte en cas de problème.

L'autre mesure porte sur la mise en service d'une solution de géolocalisation qui donnera la position du client en temps réel à des proches. Selon la presse indienne, le gouvernement indien met la pression sur Uber pour en faire une société de transport qui intègrerait directement un bouton d'urgence dans ses véhicules.

Or, Uber se défend en réaffirmant son rôle d'intermédiaire ne disposant ni de chauffeurs ni de véhicules dédiées. L'entreprise ne fait que proposer une plate-forme de mise en relation entre les chauffeurs et les clients. Les discussions se poursuivent pour trouver un terrain d'entente.

Dans le même temps, Uber a renforcé sa surveillance concernant les chauffeurs passant par sa plate-forme, notamment au regard du casier judiciaire. Le groupe californien affirme prendre en compte ce paramètre mais il est apparu que le chauffeur accusé de viol en Inde avait un casier judiciaire bien rempli et avait même déjà fait l'objet d'un signalement fin 2014.

Source : Le Figaro