A cette époque, SFR avait porté plainte contre l'opérateur historique et des pratiques menées depuis 2003 visant à écarter la concurrence par des remises et des couplages d'abonnement pour retenir les abonnés et les empêcher de se tourner vers d'autres opérateurs, sur les marchés mobiles et fixes grand public comme professionnels.
Bouygues Telecom avait enfoncé le clou en 2010 en portant plainte contre Orange pour les mêmes motifs, avant de trouver un accord en 2014, moyennant le versement de 300 millions d'euros. Mais l'opérateur britannique Colt avait pris la relève avec une nouvelle plainte en 2014, accusant Orange de pratiques anticoncurrentielles sur 2007-2014.
Dans sa décision, l'Autorité de la Concurrence pourrait infliger une amende de plusieurs centaines de millions d'euros (Le Figaro évoque jusqu'à 500 millions d'euros). Orange aura toujours la possibilité de faire appel de la décision, en faisant valoir qu'il s'agit de faits anciens et qu'il a montré sa bonne volonté en collaborant avec l'Autorité.
