Le mode de transport rapide Hyperloop permettra à des passagers et à du fret de circuler dans des tubes faiblement pressurisés à plus de 1000 km/h et veut révolutionner les déplacements et connexions urbaines de la prochaine décennie.

Plusieurs entreprises travaillent sur ce projet, selon différentes approches, et la société Hyperloop One veut faire figure de pionnière en disposant rapidement d'équipements fonctionnels.

Elle vient d'annoncer que sa piste d'essai DevLoop, installée dans le désert du Nevada, est désormais finalisée et va permettre de réaliser des expérimentations grandeur nature de ses équipements.

Longue de 500 mètres et dotée de tubes de 3,3 mètres de diamètre, elle offrira la possibiltié de tester en conditions réelles les différents éléments nécessaires, des pods circulant à l'intérieur des tubes à l'électronique embarquée.

Mais Hyperloop One misant aussi beaucoup sur la communication, la firme a surtout dévoilé lors d'une conférence de presse pas moins de 11 projets potentiels de tracés aux Etats-Unis destinés à démontrer comment le transport Hyperloop peut réduire significativement les temps de trajets.

Hyperloop One

Certains des tracés ciblent spécifiquement des liasons pas forcément très longues mais qui concernent des zones très encombrées par le trafic quotidien (Los Angeles - San Diego, Miami - Orlando, Seattle - Portland) tandis que d'autres visent à ramener un trajet de 17 h en bus ou en camion à 1h45 seulement, pour une distance de 1152 miles (1850 kilomètres) entre Cheyenne et Houston, et avec des points d'accès de ville à ville.

Hyperloop One surfe ici sur une thématique nationale d'optimisation des transports et de réduction d'une facture estimée de 160 milliards de dollars perdus annuellement en temps passé dans les bouchons et en carburant dépensé.