Google logo pro Le ministre des finances Michel Sapin avait prévenu : le fisc français ne transigera pas sur la somme qu'il considère due par Google concernant l'impôt sur les entreprises passé à la trappe grâce à une optimisation fiscale très efficiente, comme chez bon nombre de multinationales.

Et si Google a pu s'en tirer à bon compte dans d'autres pays européens, en ne concédant que 150 à 200 millions d'euros à chaque fois, le fisc français pourrait lui demander beaucoup plus. Selon Reuters, c'est pas moins de 1,6 milliard d'euros qui pourraient être ainsi réclamés.

Le montant n'est pas encore officiel et le groupe californien aura la possibilité de le contester s'il l'estime injuste. L'entreprise reste sur sa stratégie de communication selon laquelle chaque filiale est en conformité avec les règles fiscales de son marché.

La question de l'optimisation fiscale des multinationales est devenue sensible à que les mécanismes se sont affinés, leur permettant de ne payer que très peu d'impôt sur les entreprises malgré des revenus se chiffrant en milliards d'euros et alors que les bénéfices transitent vers des pays aux régimes fiscaux avantageux.

Source : Reuters