Google logo pro Comme d'autres grandes multinationales high-tech, Google fait l'objet de critiques concernant le système d'optimisation fiscale lui permettant d'échapper très largement à l'impôt sur les entreprises malgré un chiffre d'affaires se comptant en milliards d'euros.

Les autorités fiscales de plusieurs pays européens ont commencé à réclamer des arriérés d'impôts mais dans certains cas comme au Royaume-Uni, la négociation d'accords amiables permet de régulariser la situation à peu de frais, faisant grincer des dents les politiques.

En France, le fisc doit également demander des comptes à Google et le ministre des finances Michel Sapin a déjà fait savoir qu'il ne comptait pas transiger sur les sommes réclamées. Parallèlement, le groupe californien poursuit son optimisation fiscale poussée en affirmant respecter les règles des différents marchés.

Sa filiale Google Netherlands Holdings BV a vu passer 10,7 milliards d'euros en 2014, montant qu'elle a transféré vers le paradis fiscal des Bermudes via une autre filiale, Google Ireland Holdings, qui recueille les bénéfices de Google générés hors des USA.

Dans le même temps, Google Netherlands s'est acquittée d'un impôts sur les entreprises de 2,8 millions d'euros seulement...

Source : AFP