Les temps semblent être difficiles pour les fabricants de smartphones japonais et même leur marché local n'offre plus autant de débouchés qu'auparavant. Le groupe NEC avait annoncé fin juillet l'arrêt de son activité de conception et production de smartphones, indiquant évaluer ses options pour savoir que faire des ressources libérées.

Selon le journal économique japonais Nikkei, un autre groupe japonais, Panasonic, pourrait faire de même : il rapporte que les livraisons de smartphones à l'opérateur NTT DoCoMo, son principal canal de distribution ont été interrompues, ce qui pourrait être le signe précurseur d'un désengagement, même si l'intéressé ne fait aucun commentaire.

panasoniclogo  La puissance des marques occidentales et coréennes a cadenassé le marché et les tentatives d'expansion à l'international des groupes japonais n'ont pas permis de s'implanter sur les marchés étrangers. Panasonic avait tenté un retour sur le marché européen avec un smartphone Eluga waterproof l'an dernier mais l'entrée sur ces territoires matures est devenue très difficile, à moins de ruser en jouant sur les prix ou en attaquant des marchés de niche.

Même la stratégie habituelle de soutien par des co-entreprises réunissant les activités de même type entre les groupes japonais, qui avait donné en 2010 une structure NEC Casio Mobile Communications rassemblant les branches mobiles de NEC, Casio et Hitachi, n'a pas permis de relancer l'activité.

Malgré le très fort attrait du public japonais pour les smartphones, ce sont maintenant les marques comme Samsung ou Apple qui dominent sur le marché local, laissant de moins en moins de place aux acteurs nippons, malgré une offre de terminaux aux fonctions avancées.

Source : Digits