L'éditeur Zynga, qui fait partie des sociétés rapidement entrées en bourse en 2011 lors d'une phase de grand intérêt des investisseurs pour ce type d'entreprise, peine à maintenir la croissance promise avant l'IPO.

La société a commencé à réduire une dépendance vis à vis de Facebook qui constituait autant une menace qu'une véritable manne pour ses jeux à dimension sociale , l'obligeant à développer sa propre plate-forme et à se tourner vers de nouvelles opportunités, à commencer par les jeux mobiles.

Pour son dernier bilan financier, Zynga a annoncé un chiffre d'affaires de 311 millions de dollars, comparable à celui de l'an dernier à la même période et un perte nette ramenée à 48,6 millions de dollars, contre 435 millions de dollars l'an dernier.

Sans être très encourageants pour la suite, d'autant que l'éditeur se montre très prudent pour le trimestre en cours, ces chiffres ont été salués par une progression de près de 6% du cours en bourse de Zynga, les investisseurs espérant toujours que l'éditeur parvienne à trouver un moteur de croissance fiable.

Et justement, Zynga n'a pas manqué de souligner que sur ses presque 300 millions de joueurs mensuels ( e légère baisse par rapport aux 311 millions de joueurs revendiqués au trimestre précédent ), 72 millions d'entre eux jouent sur mobile, soit une progression de 75% sur un an. L'éditeur a d'ailleurs annoncé récemment plusieurs nouveaux jeux sur téléphone portable, même s'il lui reste à trouver comment adapter ses plus gros succès, conçus initialement pour Facebook et une pratique sur ordinateur, aux petits écrans tactiles des téléphones portables.

Par ailleurs, si Zynga avait une relation privilégiée avec Facebook, permettant une mise en valeur de ses titres, il ne devient plus qu'un éditeur parmi des milliers d'autres dans l'industrie du jeu mobile, avec une concurrence aussi bien de grands éditeurs mobiles bien implantés que de développeurs indépendants pouvant tenter leur chance sur des concepts neufs ou repensés. Les défis restent donc nombreux.