
En effet, du côté de la vente de mobiles ultra low cost ( ULC ), définis comme les terminaux coûtant moins de 50 dollars, c'est Motorola qui emporte la palme, devant Nokia et les nouveaux entrants sur ce segment Samsung et LG Electronics.
" Motorola détient le plus grand portefeuille en technologie GSM et a été parmi les premiers à s'intéresser au marché des mobiles ULC. Ayant remporté plusieurs fois la compétition organisée par la GSM Association pour les marchés émergents, Motorola a délivré 12 millions de terminaux ULC en Asie, enAfrique et au Moyen-Orient ", explique l'analyste Shailendra Pandey.
Cependant, l'ombre de Nokia plane juste derrière, le géant finlandais profitant du ralentissement écononomique de Motorola pour s'imposer, au point qu'il sera difficile de maintenir cette position dans le futur. Avec une présence plus importante sur les marchés émergents et un excellent réseau de distribution, Nokia a les atouts en poche pour devenir numéro un dans les mobiles ULC.
Nokia intouchable sur les smartphones

Motorola, RIM et Sony Ericsson sont sur le même plan que Nokia au niveau de l'innovation mais restent largement en retrait sur d'autres paramètres comme le volume de terminaux vendus et la qualité des réseaux de distribution. Il n'y a guère que sur le marché américain que Nokia peine à écouler ses téléphones portables et doit céder du terrain devant Palm et Research in Motion ( vendeur des BlackBerry ) sur leur marché principal.