Depuis que Jeff Bezos, CEO d'Amazon, a évoqué son intention de monter une flotte de de drones de livraison rapide, le secteur est en ébullition et les travaux de développement vont bon train. Mais dans le même temps, la FAA (Federal Aviation Administration) travaille sur une réglementation qui s'annonce plutôt contraignante au regard des attentes des industriels.

Amazon drone  Le groupe Amazon s'est impatienté à plusieurs reprises des difficultés qui lui sont faites pour tester ses drones de livraison aux Etats-Unis et a menacé de délocaliser sa R&D dans des pays à la législation plus souple (voire inexistante).

Le géant de l'e-commerce vient cependant enfin d'obtenir, comme d'autres entreprises avant lui, une autorisation de la FAA pour mener des essais en vol en extérieur, même si les restrictions restent nombreuses : vol autorisé uniquement en journée, à une altitude inférieure à 400 pieds (120 mètres) et à vue du pilote.

L'autorisation d'essai en vol en extérieur va cependant permettre de procéder à des tests en dehors de l'espace clos des laboratoires et des hangars, même si l'objectif de livraison de petits colis par drone sur des distances allant jusqu'à 10 miles (autour de 15 kilomètres) ne pourra pas être envisagée avec la présente autorisation.

Les documents préparatoires de la FAA suggèrent cependant qu'une telle éventualité ne sera pas à l'ordre du jour avant longtemps. En attendant, Amazon continue d'explorer la voie de la livraison très rapide avec une extension du service Prime One, qui assure une livraison de petits articles en une heure, à Miami et Baltimore, après New York.