iPhone 5S or Après plusieurs semaines de pression contre Apple pour obtenir une aide technique en vue de déverrouiller un iPhone 5C utilisé par l'un des auteurs du drame de San Bernardino en décembre 2015, le FBI avait fini par abandonner sa requête après avoir trouvé une méthode de déblocage passant vraisemblablement par l'utilisation d'une vulnérabilité.

Il avait été suggéré que cette méthode ne fonctionnait pas avec des iPhone plus récents et le gouvernement US avait donc maintenu sa demande d'assistance technique dans une autre affaire à New York, impliquant cette fois un iPhone 5S.

Presque aussi mystérieusement que dans le premier cas, le Department of Justice a finalement fait savoir qu'il était parvenu là encore à débloquer cet appareil mobile sans nécessiter l'assistance du groupe de Cupertino et a de nouveau annulé son injonction.

Dans un court document présenté à la cour de Brooklyn, il est indiqué qu'un individu s'est proposé de fournir le mot de passe qui s'est avéré être correct et a permis d'accéder aux données de l'iPhone. En conséquence, l'aide d'Apple n'est plus requise dans ce cas. L'individu n'est autre que le détenteur de l'iPhone 5S en question, dont il affirmait jusqu'ici ne pas se souvenir du mot de passe.

Cette conclusion soudaine du nouveau bras de fer entre le FBI et Apple a quelque peu surpris les observateurs et permet surtout de ne pas répondre à la décision initiale de la cour qui critiquait l'usage abusif du All Writs Act pour forcer les entreprises high-tech à coopérer pour contourner les défenses de leurs propres produits.