Selon le bilan trimestriel publié par l’ARCEP, le très haut débit se porte relativement bien en France, et le régulateur n’hésite pas à indiquer " l’accélération de la croissance du très haut débit se confirme".

observatoire très haut débit Arcep  Une accélération certes, mais qui est loin d’être fulgurante après analyse des chiffres.

Ainsi, sur 1,8 million d’abonnements au trait haut débit enregistrés en France au 30 juin 2013, le nombre d’abonnements FTTH ( fibre optique de l’opérateur jusqu’au domicile de l’abonné ) ne représente que 415 000 foyers.

Dans le même temps, 660 000 abonnements profitent d’un débit situé entre 30 Mbit/s et 100 Mbit/s (-5000) , et 690 000 abonnés fibre en terminaison coaxiale profitent d’un débit supérieur ou égal à 100 Mbit/s (+20 000).

Certes, sur le trimestre, la France enregistre une progression de 65 000 abonnements très haut débit, néanmoins les chiffres se perdent dans les différentes normes pour faire oublier un développement modéré de la "vraie" fibre et y mêler les technologies moins performantes.

Techniquement, la croissance est actuellement identique à celle enregistrée depuis le début de l’année, pas de réelle accélération donc, mais bien une confirmation de la progression tant au niveau des abonnés que des opérateurs.

Une progression qui va d’ailleurs plus vite du côté des opérateurs que des abonnés puisque l’ARCEP enregistre 187 000 nouveaux logements éligibles au FTTH sur le trimestre. Preuve que tous les abonnés ne se sentent pas systématiquement concerner par le très haut débit. Un manque d’intérêt qui peut s’expliquer par la localisation du déploiement, centralisé sur les grandes villes qui proposent déjà un réseau ADSL2+ de grande qualité.

Au total à ce jour, ce sont 8,98 millions de logements qui sont éligibles au très haut débit en France.

Source : Arcep