Ne voulant pas laisser Google évoluer seul sur le segment naissant des véhicules autonomes, le géant chinois Baidu a lancé sa propre initiative de développement d'une plate-forme pour véhicules autonomes, avec l'intention d'en faire une référence internationale en la matière.

Cela s'est traduit par la création du Project Apollo qui doit constituer l'écosystème pour lequel Baidu rêve déjà d'une évolution similaire à celle de la plate-forme Android, avec de nombreux partenaires et une diffusion massive.

Baidu Apollo

Annoncé en avril 2017, le Project Apollo vise à démarrer les tests de la plate-forme de conduite autonome sur les routes chinoises dès 2018. Pour y parvenir, Baidu compte sur des partenariats qui concernent désormais plus de 50 sociétés.

On y trouve bien sûr des constructeurs et intégrateurs chinois mais aussi des noms comme Ford, Daimler, Bosch, Continental, Nvidia, Microsoft ou TomTom, ainsi que des universités chinoises.

En jouant la carte de l'ouverture, Baidu espère ainsi rattraper le retard accumulé par rapport aux travaux menés depuis des années aux Etats-Unis et qui permettent déjà de faire rouler des véhicules autonomes sur les voies publiques de certains Etats.

Le Project Apollo donne également la possibilité de réexploiter du code et de le modifier pour les besoins propres de chacun, à partir d'une ossature commune. Il prévoit également l'utilisation de services cloud et la définition de hardware et de plate-forme de référence à partir desquels les constructeurs pourront facilement rendre autonomes des véhicules.

Source : Venturebeat