Pour gérer la complexité des situations et décisions de conduite dans un trafic routier urbain, il faut une puissante intelligence artificielle qui ne devrait être exploitée dans des véhicules grand public que d'ici quatre à cinq ans.
En attendant, ce sont des véhicules exposés à des situations plus simples qui devraient être les premiers à exploiter les ressources de la conduite autonome. En suivant les lignes droites des grands axes routiers ou en empruntant un même parcours au quotidien, les situations de conduite deviennent plus faciles à appréhender.
Les poids lourds commencent doucement mais dès à présent à utiliser des intelligences aritificielles sur certaines portions de leurs trajets mais les lignes de bus autonomes devraient se multiplier dès cette année.
Le ministère coréen des transports vient d'annoncer le lancement d'une première ligne de bus autonomes dans la province de Gyeonggi, dans la ville de Pangyo, avec des technologies d'intelligence artificielle développées par des entreprises coréennes.
Pour débuter, pas de grand déploiement, le bus autonome ne transportera qu'un maximum de 12 passagers sur une ligne longue de 2,5 kilomètres et à sens unique, mais il reste l'aboutissement de tests menés l'an dernier qui ont permis de parcourir 26 000 kilomètres sans aucun accident à signaler, même s'il a parfois fallu revenir en mode manuel à certaines occasions.
Pour le déploiement de Pangyo, le bus aura une vitesse maximale de 30 km/h et un ingénieur restera présent pour reprendre le contrôle si nécessaire. Cette première mise en service permettra ensuite de proposer plus largement des lignes de bus autonomes durant les Jeux Olympiques de 2018 qui auront lieu en Corée du Sud.
L'événement sera également l'occasion des premiers déploiements 5G dans un pays qui compte bien être parmi les premiers à se doter des nouveaux réseaux mobiles.
