Le futur président des Etats-Unis Donald Trump ne cache pas le fait qu'il ne croit pas au réchauffement climatique et il en a donné la preuve en nommant Scott Pruitt à la tête de l'EPA (agence de protection de l'environnement), climatosceptique notoire.
Cette attitude, qui va à l'encontre des efforts internationaux pour mettre en place un programme strict de réduction des émissions de gaz à effet de serre dont la conférence COP21 de Paris fin 2015 a posé les jalons, ne manque pas d'inquiéter au moment où les scientifiques suggèrent que l'humanité est au bord d'une situation qui risque de devenir incontrôlable si le réchauffement dépasse le seuil des 2 degrés celsius.
Evoqué par Bill Gates, qui fait partie des soutiens initiaux au projet, depuis un an, il va finalement prendre officiellement corps sous le nom Breakthrough Energy Ventures et va soutenir sur le long terme (20 ans) des technologies prometteuses en matière d'énergies renouvelables et permettant de se passer des énergies fossiles polluantes.
Parmi les premiers investisseurs, on trouve donc le cofondateur de Microsoft mais aussi Jack Ma, dirigeant du portail d'e-commerce Alibaba, Jeff Bezos, patron d'Amazon, Richard Branson, fondateur de Virgin,Mark Zuckerberg, dirigeant de Facebook, mais aussi Xavier Niel, fondateur du groupe Iliad
Considérant que les efforts gouvernementaux ne sont pas suffisants et que les bonnes idées des startups ont souvent du mal à passer le stade de l'industrialisation, le fonds se pose comme un soutien dans la phase intermédiaire qui transforme une petite entreprise en groupe industriel capable de déployer massivement ses technologies.
Ce passage intermédiaire entre la startup chouchoutée des capital-risqueurs et l'entreprise passée au stade industriel et capable de fonctionner seule est d'ailleurs souvent le parent pauvre des financements et soutiens financiers, conduisant nombre de bons projets à péricliter.
