Les survols de sites sensibles (centrales nucléaires, sites militaires...) par des drones ces derniers mois ont reposé les questions de la régulation de ces nouveaux engins et celle des moyens d'interception à disposition.

Le survol intempestif et répétés de plusieurs centrales nucléaires françaises, sans que le ou les auteurs puissent être interceptés, ne peut qu'inciter au développement de techniques de défense et de neutralisation.

ECA IT180.

Le groupe ECA, entreprise française spécialisée en robotique, annonce avoir développé une technologie de localisation du "pilote d'un drone malveillant en moins d'une minute". Cette technologie est embarquée sur un drone IT180 de la société et fonctionne en deux étapes : le drone "localise le pilote grâce à sa technologie embarquée puis, dans un second temps, s'en approche pour procéder à son identification par ses caméras".

Plutôt que courir après le drone (qui disparaît souvent dans la nature) ou de chercher à le neutraliser en vol, ECA propose donc une solution qui "ne laisse plus aux pilotes malveillants la possibilité de disparaître" et permet aux forces de l'ordre de réagir rapidement au sol.

ECA indique que son dispositif a déjà été évalué deux fois par les autorités françaises, permettant de localiser des pilotes dans un rayon de 700 mètres et en moins d'une minute. Le drone IT180 utilisé dispose d'une autonomie de 120 minutes et une portée de 10 kilomètres, avec la possibilité d'embarquer diverses charges utiles (caméra, capteurs...).