Face au contexte international relativement tendu du fait de la montée en puissance des actes de provocation, de piratage, enlèvements et attentats revendiqués par l'Etat Islamique, différentes plateformes de communication ont fait le choix d'une censure pure et simple des mouvements terroristes.

twitter  À commencer par Twitter qui a récemment fait un peu de ménage dans ses profils pour couper court à toute propagande terroriste diffusée au travers de son réseau. La plateforme s'est ainsi rapprochée des gouvernements américains et Européens pour bloquer les comptes associés aux groupes djihadistes.

Une situation qui rapelle celle déjà intervenue l'année passée, lorsque Twitter fermait des dizaines de milliers de comptes accusés de relayer de la propagande de l'Etat Islamiste. La réponse terroriste avait alors été identique : "Le temps est venu de répondre à la direction de Twitter en attaquant directement leurs employés et en les assassinant physiquement. La direction de Twitter devrait savoir que s'ils n'arrêtent pas leur campagne dans le monde virtuel, nous ferons venir à eux la guerre dans le monde réel sur le terrain."

Aujourd'hui, les menaces reprennent : " Votre guerre virtuelle contre nous cause une guerre réelle contre vous" pouvait-on lire dans un message retweeté par des partisans de l'EI. " Nous vous avons dit depuis le début que ce n'était pas votre guerre, mais vous n'avez pas compris et avez continué à fermer nos comptes sur Twitter, mais nous revenons toujours."

Il est ainsi à nouveau question d'un appel aux assassinats visant cette fois les cadres de Twitter.