Facebook-open-graph Surprise ? Pas vraiment. Le Canada a toujours été très vigilant avec Facebook et l'a déjà poussé a apporté plusieurs modifications à son réseau social afin que les utilisateurs bénéficient d'un meilleur contrôle de leurs informations personnelles. Une enquête est toujours en cours afin de déterminer si ces modifications sont satisfaisantes.

La commissaire canadienne chargée de la protection de la vie privée a également réagi aux dernières annonces de Facebook lors de sa conférence f8 qui était à destination des développeurs. Les tiers qui conçoivent des applications ne sont notamment plus concernés par la règle des 24 heures, voulant que passé ce délai ils ne pouvaient pas conserver les données personnelles des utilisateurs. Rappelons toutefois que les utilisateurs Facebook doivent donner leur accord préalable pour la communication de telles informations.

Selon des propos rapportés par l'AFP, Jennifer Stoddart a fait part de son inquiétude, estimant que " plus d'un demi-million de développeurs auront accès à ces données. […] Cette information sera emmagasinée indéfiniment et cela ouvre la porte à ce que beaucoup de gens fassent l'objet de chantage venant des quatre coins du monde ". Elle n'a par contre pas précisé sa pensée.

Avec sa plateforme Open Graph ( et le remplacement de Facebook Connect ), le site aux plus de 400 millions d'utilisateurs souhaite " placer la personne au centre du Web ", selon les termes employés par Mark Zuckerberg. Un plan d'émancipation sur le Web avec sous l'égide de Facebook une corrélation facilitée entre les sites se nourrissant de données propres aux utilisateurs.

" Si vous aimez un groupe sur Pandora ( ndlr : webradio ), cette information devient une partie du graphe et si vous visitez un site de concert plus tard, le site peut vous dire quand le groupe que vous aimez arrive près de chez vous. La puissance de l'Open Graph est qu'il aide à créer un Web plus intelligent, personnalisé, qui s'améliore avec chaque action entreprise "

, avait cité à titre d'exemple Mark Zuckerberg.

Inquiet vis-à-vis de Facebook ou pas ?