Les services informatiques de la Défense auraient donc été touchés par " des traces d'attaques ", ce qui est d'après lui une " affaire sérieuse ". La France n'est pas la première touchée puisque nous vous faisions part dans nos précédentes actualités de ces attaques informatiques possédant les " mêmes origines " et ayant touché l'administration Merkel et les Etats-Unis.
Le SGDN n'a cependant pas voulu donner plus de précisions quant au fait que ces menaces proviennent d'ordinateurs du gouvernement ou non, l'idée d'une origine militaire n'étant que pure " hypothèse " lorsque les Etats-Unis accusent directement l'armée chinoise d'être derrière tout cela. " Je ne suis pas en mesure de dire que ces attaques viennent du gouvernement chinois. (...) La particularité de ce type d'attaques, c'est qu'elles se font par rebonds ". Cependant, " on sait qu'il y avait un site chinois dans la "boucle" ".
Delon poursuit : " Ce qui me préoccupe, déclare M. Delon, c'est le développement des attaques ciblées par des virus faits sur mesure pour tel ou tel destinataire. ", faisant référence aux chevaux de Troie s'immiscant dans les ordinateurs à l'insu des victimes. Selon nos confrères, comme dans les autres pays, la France a placé ces dernières années la protection des réseaux sensibles parmi les priorités les plus importantes de la Défense Nationale.
Cette vague d'attaque chinoise serait provoquée par ceux que l'on appelle désormais les " hackers rouges ".
