Exposant ses arguments lors d'une entrevue accordée au quotidien Le Figaro, Maxime Lombardini, directeur général de Free, a fait une déclaration allant dans le même sens que celle faite en septembre dernier par Xaniel Niel, principal actionnaire d'Iliad, la maison-mère de Free : " Nous voulons plus que jamais obtenir des fréquences et baisser les prix. Un foyer où deux adultes et un enfant disposent chacun d'un forfait mobile dépense environ 2 000 euros par an. Nous diviserons par deux la facture ".
Dans un premier temps, il sera question pour Free de se faire une place sur le marché de la téléphonie mobile, et à terme, lorsque les terminaisons d'appel mobile ( le prix de gros facturé entre les opérateurs que va faire baisser l'ARCEP, le régulateur des télécommunications en France, soutenu par l'Union européenne ) seront moins fortes, d'intégrer la téléphonie mobile dans son offre ADSL.
Free semble plus que jamais prêt à jouer le rôle du trublion sur le marché de la téléphonie mobile. Et c'est tant mieux pour les consommateurs français qui aimeraient bien voir leur facture diminuer mais qui continuent de payer le prix fort pour des infrastructures que beaucoup considèrent comme largement amorties depuis le temps.
Source :
Reuters
