Au mois d'avril, la Commission européenne est passée à la procédure contentieuse à l'encontre de Google en lui adressant une communication de griefs. Des accusations officielles d'abus de position dominante portant sur le service de comparaison de prix du moteur de recherche omniprésent en Europe.

Pour faire entendre ses arguments, Google avait déjà obtenu un délai supplémentaire et une date buttoir d'abord fixée au 17 août prochain. La firme de Mountain View vient d'obtenir un nouveau délai. Deux semaines de plus, soit jusqu'au 31 août.

Selon un porte-parole de la Commission européenne cité par The New York Times, il s'agit d'accorder à Google le temps nécessaire pour exercer pleinement sont droit de défense. Certes, la communication de griefs ne date que d'avril dernier, mais on rappellera que l'affaire a débuté il y a maintenant plusieurs années.

Ce début de semaine a été marqué par l'annonce surprise de la réorganisation d'envergure de Google avec la création de la holding Alphabet dont Google devient une filiale. Cette réorganisation ne change rien concernant la procédure de la Commission européenne ainsi que l'enquête sur d'autres services.

Alphabet

C'est d'autant plus vrai qu'en dépit d'Alphabet, le nouveau Google conserve les activités de recherche et publicité en ligne, ou encore les applications et le système d'exploitation mobile Android sur lequel se penche aussi Bruxelles avec la pré-installation d'applications et services Google sur des appareils.