En septembre, Google a été reconnu coupable d'abus de position dominante par les autorités russes de la concurrence. Dans le collimateur, son système d'exploitation mobile Android. Il a été reproché à Google d'imposer à des fabricants d'appareils Android la pré-installation de certaines de ses applications et l'utilisation de ses services, dont son moteur de recherche.

Google-Russie Aujourd'hui, Google annonce faire appel de cette décision avec l'intention de démontrer devant le tribunal qu'elle est " infondée ". Dans un billet sur son blog officiel pour la Russie, Google justifie que les fabricants ont le choix, que d'autres applications concurrentes peuvent être pré-installées, ou encore qu'il existe de nombreux moyens d'installer des applications sur Android. Il est précisé… contrairement avec Apple.

Il avait été demandé à Google de réviser ses accords avec les fabricants d'appareils mobiles, et d'exclure " des exigences anticoncurrentielles qui limitent l'installation d'applications et des services d'autres éditeurs. "

Google risque une amende dont le montant pourrait atteindre jusqu'à 15 % de son chiffre d'affaires dans le domaine des applications mobiles. À l'origine, la plainte est venue de Yandex. Plus important moteur de recherche en Russie, l'omniprésence d'Android sur les smartphones vendus en Russie (près de 86 %) lui a fait perdre des parts de marché.

Yandex aurait également demandé à la Commission européenne de se pencher sur les pratiques de Google avec Android. C'était de toute manière déjà au programme… comme aux États-Unis et en Inde.

Rappelons que si Google est accusé d'abus de position dominante en Europe, c'est pour le moment uniquement en rapport avec son service de comparaison de prix intégré à son moteur de recherche. Google a également estimé cette décision infondée.