The Guardian vient d’annoncer se tourner vers les USA et les protections offertes par le premier amendement de la constitution (liberté d’expression et de la presse) pour échapper aux pressions pesantes du gouvernement britannique dans l’affaire des révélations d’Edward Snowden.
Plus tôt cette semaine, la police britannique avait retenu David Miranda (le partenaire du journaliste Glenn Greenwald) alors qu’il transportait des documents cryptés affairant aux fuites de Snowden, pendant plus de 9 heures à l’aéroport Heathrow de Londres. Un peu plus tard, l’éditeur du journal révélait que la police l’avait obligé à détruire certains papiers et disques durs liés à l’affaire.
Les États-Unis ont mis un point d’honneur à chasser Edward Snowden, mais les protections offertes par la constitution rendent l’interdiction d’une publication très complexe sur le sol américain.
Le New York Times devrait ainsi prochainement récupérer un ensemble d’informations concernant le programme de surveillance du GCHQ britannique. De son côté, Glenn Greenwald a annoncé que divers articles concernant la NSA seraient prochainement publiés.
