Le concept de smartbook a émergé en 2009 sous l'impulsion de Qualcomm et d'autres fondeurs comme Freescale et se veut un terme générique pour désigner des produits mobiles connectés utilisant une architecture ARM et offrant des performances les rapprochant plus d'ordinateurs de poche que de téléphones.
Les smartbooks, sous cette définition, peuvent prendre différentes formes, du smartphone au pseudo-netbook en passant par la tablette et sont censés réunir les mondes du smartphone et du netbook. Les premiers smartbooks sont d'abord apparus sous forme de smartphones et de " netbooks " très fins, comme le Lenovo Skylight ou le Toshiba AC100.
Et alors que les ventes commencent seulement à décoller sous l'effet d'une guerre des prix sans merci, les nouveaux appareils mobiles connectés viennent jouer les trouble-fêtes en proposant des fonctionnalités de lecture comparables, et notamment l'accès aux catalogues.
Le polyvalent supérieur au dédié ?
A l'intérieur même du marché des lecteurs d'ebooks dédiés, les plus petits acteurs sont écrasés par la concurrence que se livrent les grands distributeurs, réduisant le choix pour les consommateurs.
Pour le cabinet Informa, les ventes de lecteurs d'ebooks dédiés et connectés aux réseaux mobiles vont progresser et atteindre un pic à 14 millions d'unités écoulées en 2013, avant de reculer de 7% en 2014.
Les lecteurs d'ebooks dédiés pourraient donc être rapidement stoppés dans leur progression et cantonnés à un rôle mineur face à des smartbooks qui représenteront plus de 50% des produits nomades d'ici 2014.
Note : ne pas confondre le terme générique smartbook avec smartbook AG qui est une marque déposée.