Maurice_Levy La licence globale est en train de nous jouer l'Arlésienne au grès des déclarations de ses partisans et détracteurs. Cette proposition qui faisait partie du projet de loi DADVSI n'a pour rappel pas été retenue lors de la promulgation du texte final à l'été 2006. Le principe de cette licence globale est de faire verser par les FAI une contribution financière afin de rémunérer les ayants droit en fonction du nombre de téléchargments de fichiers audios ou vidéos opérés par l'abonné.

Apparemment définitivement enterrée, la licence globale a effectué un retour inattendu sur le devant de scène médiatique et politique, suite au rapport de la Commission sur la libération de la croissance française présidée par Jacques Attali. Ce retour n'a en tout cas guère plu à la ministre de la Culture, Christine Albanel, qui s'est empressée de discréditée cette idée, arguant qu'elle était désormais en décalage total avec le dynamisme dont font preuve les acteurs économiques du marché de la musique numérique. La licence globale vient toutefois de recevoir l'appui d'un nouveau supporter avec le président du groupe de communication Publicis, Maurice Lévy.


Lévy plaide pour la licence globale
Lévy qui a co-dirigé une commission sur l'économie de l'immatériel, a déclaré que s'il n'y avait pas de solution parfaite, il était contre la coercition et le vol du travail des autres. Selon lui, le travail d'éducation envers les jeunes a jusqu'à présent été extrêmement mal fait et ils n'ont pas conscience d'agir illégalement en téléchargeant des fichiers musicaux ou vidéos protégés par des droits d'auteurs. " La solution la moins mauvaise, c'est la licence globale " (propos rapportés par Reuters).

Comme du temps où la loi DADVSI n'était que projet, le débat semble bel et bien relancé mais les FAI ne semblent pas vouloir y prendre part pour le moment.