C'est une blague de mauvais gout qui lui aura couté son emploi : un éducateur spécialisé âgé d'une quarantaine d'années avait publié des photos sur lui de Facebook déguisé en "djihadiste".

A la sortie d'une fête costumée, il s'était pris en photo vêtue d'une djellaba et publié la photo sur Facebook avec le commentaire rédigé en portugais "prêt pour le jihad". Il avait ensuite publié deux photos de véritables djihadistes afin de "plaisanter".

Tribunal correctionnel Metz

L'employeur, Ugecam Centre, qui accueille des enfants en difficulté dans plusieurs centres spécialisés avait décidé de le licencier pour faute grave. Une situation portée devant le tribunal des prud'hommes. La société regrettait ainsi le fait que son employé utilise des photos de profil de djihadistes en affichant en clair le nom de la société dans la section employeur.

Les prud'hommes de Bourges ont tranché en faveur de l'employeur et validé le licenciement, stipulant que la publication des photos constituait bel et bien une faute grave, puisque le profil de l'employé était accessible au public et non confiné à sa seule liste d'amis.