Ils sont appelés à manifester par le syndicat SETP, les chauffeurs de VTC devraient être nombreux dans les rues en France aujourd'hui, puis à nouveau vers la fin du mois de mars.

Le conflit entre les services de VTC et les sociétés de taxis et chauffeurs de taxi indépendant n'est ainsi pas près de se calmer, et ce , malgré les tentatives du député PS Laurent Grangguillaume, chargé par le gouvernement de jouer le rôle de médiateur entre les deux opposants.

Uber 1

De son côté, le syndicat SETP dénonce : "C'est une honte dans un État de droit de favoriser un métier plus qu'un autre." Tout en pointant du doigt la dégradation des conditions de travail, l'acharnement des contrôles de police "avec les accès devenus impossibles aux gares et aux aéroports de plusieurs villes de France."

Depuis 4h00 ce matin, un grand nombre de VTC opère un blocage au niveau de l'aéroport Roissy Charles-De-Gaulle. Les syndicats souhaitent obtenir l'accès au marché du transport de malades assis et la possibilité d'emprunter les voies de bus tout en refusant catégoriquement l'installation d'une signalétique inamovible sur les véhicules VTC et Loti.

Rappelons qu'il y a quelques mois, le service Uber Pop avait été interdit en France, notamment parce qu'il avait recours à des chauffeurs non professionnels. Les autres services de VTC ont gagné en ampleur ces dernières années, notamment grâce à la diffusion d'applications mobiles dédiées sur smartphones qui tirent profit de la géolocalisation pour estimer le temps d'attente, de trajet, mais aussi pour avoir une vue immédiate sur le prix des courses, ce qui permet de comparer rapidement les frais, contrairement aux taxis traditionnels, dont les services se montrent moins nombreux et les prix souvent plus élevés du fait d'une réglementation imposée plus sévère ainsi que d'une taxe d'exercice elle aussi très élevée.