Microsoft a partagé une information selon laquelle la société aurait collaboré avec les autorités pour mettre un terme à l'un des plus importants botnet en exercice. Baptisé Dorkbot, ce botnet exploitait plus d'un million de PC dans plus de 190 pays.

Dorkbot s'appuyait sur un malware pour subtiliser les identifiants et mots de passe de services populaires comme Gmail, Facebook, Paypal ou Netflix. Sa propagation s'est surtout faite par clé USB, messages publiés sur les réseaux sociaux, emails, téléchargement sur des sites pirates, campagnes de phishing et messages instantanés. Grâce au recours à des formes variées de propagation, le botnet a rapidement établi un parc de plus d'un million de postes infectés.

Dorkbot

Le botnet avait été repéré en 2011 par quelques antivirus et le service Windows Defender; il ne concernait ainsi que des postes relativement anciens ou non équipés d'antivirus. À ce moment, le botnet voyait son parc de machines grandir d'environ 100 000 postes par mois.

Microsoft n'est pas très loquace lorsqu'il s'agit de détailler son implication et les solutions mises en oeuvre pour mettre le botnet à terre. L'opération a été menée conjointement avec des agences de sécurité de plusieurs pays, dont le FBI, le Cert Polonais, ou encore Europol.

Source : Microsoft