Logo Microsoft Pro En janvier déjà, la question du leadership de Microsoft par Steve Ballmer faisait l'objet de discussions jusqu'au sein du conseil d'administration. Malgré certains succès et des résultats financiers positifs, le cours en bourse du groupe reste atone, suggérant que les investisseurs restent circonspects face à des ratés comme le déclin de Windows Mobile et le démarrage de zéro de Windows Phone, arrivé bien tard sur le marché, ou le retard du groupe dans le domaine des tablettes tactiles, qui représentent par ailleurs une menace potentielle pour les ventes d'ordinateurs ( ou de certains segments ), et donc de Windows.

Pour les tablettes, Microsoft n'a pas peut-être pas vu venir le marché mais il a l'excuse de ne pas être le seul : Michael Dell, fondateur et CEO du groupe éponyme, reconnaissait il y a peu avoir été surpris par l'essor des tablettes.

Et si Steve Ballmer semble conserver la confiance du conseil d'administration, certains gros investisseurs ne cachent plus leur irritation. Ainsi, David Einhorn, du hedge fund Greenlight Capital, appelle ouvertement à son remplacement après dix années de service.


Une gestion incohérente et improductive
Il considère que la présence de Ballmer est le frein pesant sur le cours en bourse du groupe de Redmond et qui n'a pas permis d'en tirer les bénéfices malgré les performances de la société ces dernières années.

Et de l'accuser d'être un homme du passé, incapable de profiter des opportunités des réseaux sociaux et de la recherche en ligne, et comptant beaucoup trop sur Windows, au risque de tuer dans l'oeuf des idées alternatives si elles menacent ce fondement.

Nul doute que les prochains trimestres vont continuer d'instiller une certaine pression sur Steve Ballmer, les nouvelles stratégies promises ( soutien de Nokia sur les smartphones Windows Phone, Windows 8 adapté aux processeurs ARM ) n'étant pas attendues avant 2012. Ce qui ne satisfera sûrement pas les investisseurs à court terme.