Lors de la conférence D: Dive de San Francisco, Jon Rubinstein, CEO de Palm et désormais responsable de l'activité de Palm au sein du groupe HP, est revenu sur les raisons qui ont poussé le fabricant de terminaux à être absorbé par le grand groupe américain.

Pour rappel, HP a racheté Palm au mois d'avril 2010 pour 1,2 milliard de dollars, mettant la main par la même occasion sur la nouvelle plate-forme mobile WebOS que le groupe compte exploiter pour sa future stratégie mobile.

Jon Rubinstein a expliqué que l'acquisition est arrivée à un moment où Palm avait les moyens de revenir à une situation financière saine ( elle était régulièrement perfusée par des fonds d'investissement comme Elevation Partners et ne manquait pas de cash ) et disposait des partenariats opérateurs pour diffuser ses produits mobiles mais où  il lui manquait le poids et la visibilité pour pouvoir concurrencer des acteurs comme Apple ou Google ( avec Android ).


Du nouveau pour 2011

S'adosser à HP était le meilleur moyen pour changer d'échelle et sortir du statut de petit fabricant de smartphones, avec un horizon forcément limité, à celui d'acteur majeur, d'autant plus que HP cherchait de son côté les moyens de monter sa propre stratégie mobile.

Jon Rubinstein a indiqué qu'à l'époque plusieurs options étaient possibles, comme un nouveau financement de la part de ses investisseurs ou la constitution de partenariats, mais qu'une acquisition restait la meilleure option. Six sociétés ( non citées ) ont ainsi tenté de racheter Palm.

Depuis, Palm ne fait plus beaucoup de bruit ( en dehors de l'annonce de WebOS 2.0 ) et n'a plus sorti de nouveaux modèles mais l'ancien dirigeant de Palm promet l'arrivée de smartphones et de tablettes pour l'an prochain.

Source : Blog Bits