Vista_logo PC Tools persiste et signe. Récemment, l’éditeur australien de solutions de sécurité informatique a publié les résultats d’une étude concluant que Windows Vista était plus sensible aux malwares que Windows 2000, et seulement 37 % plus sûr que Windows XP. Pour parvenir à cette conclusion, PC Tools s’est appuyé sur les données recueillies pendant 6 mois sur près de 1,4 million d’ordinateurs équipés de son logiciel gratuit Threat Fire.

Mais Microsoft avec MSRT (Malicious Software Removal Tool) propose également une solution gratuite de suppression de logiciels malveillants qui a livré ses secrets et dont la remontée d’informations a permis l’élaboration d’un rapport sur la sécurité informatique. Face aux 1,4 million d’ordinateurs de l’étude de PC Tools, Microsoft en a ainsi opposé 450 millions pour une toute autre conclusion voulant que Windows Vista est 60 % plus sûr que Windows XP SP2 et que par rapport à Windows 2000 SP4, MSRT a décelé et effacé 40 % de malwares en moins voire 77 % par rapport à Windows 2000 SP3.


PC Tools n'en démord pas et contre-attaque
Un utilitaire plus répandu, certes, mais moins performant qui a laissé échapper quelques malwares, voilà ce qu’a répondu PC Tools : " MSRT ne surveille qu’une gamme limitée de menaces informatiques. Par conséquent, il est normal que le taux d’infections détectées soit inférieur à celui de Threat Fire qui, lui, surveille un large panel de malwares. "

Comme si cette nouvelle pique ne suffisait pas, PC Tools a également critiqué l’une des fonctionnalités de sécurité de Vista, le contrôle de compte utilisateur ou UAC (User Account Control) : " Les alertes émises par l’UAC de Vista sont trop fréquentes. Elles signalent bien souvent des menaces, alors même qu’aucun malware ne se serait introduit dans le système informatique. Gênés par ces interpellations, les utilisateurs finissent par ignorer les messages ou même par désactiver l’UAC. C’est alors à ce moment que le danger apparaît. "

Microsoft n’a pas encore répondu à cette nouvelle critique mais ce n’est pas la première fois que l’UAC est mis en cause. Si réponse il y a, elle sera probablement très proche de celle là.