Si le jeu mobile Pokemon Go a déferlé sur le monde en juillet 2016, les bestioles virtuelles dévoilées en réalité augmentée sur les smartphones n'ont pas percé la Grande Muraille de Chine, le titre de Niantic Labs n'y étant toujours pas distribué.

Pokemon Go compagnon Et la situation ne devrait pas évoluer à court terme, le régulateur chinois n'étant toujours pas favorable à son introduction et à l'irruption des Pokémon un peu partout dans le pays, jusque dans ses lieux les plus secrets.

S'inquiétant des questions de sécurité nationale et de la sûreté des personnes et des biens, le régulateur prend son temps pour évaluer les dangers associés au jeu mobile et décider de son lancement en Chine.

Il met en particulier en avant les perturbations associées à la quête des montres virtuels qui peut entraîner les joueurs à des comportements dangereux pour eux-mêmes ou les personnes à proximité et qui ont été observés en Occident au lancement du jeu.

Il fait aussi valoir les incertitudes concernant l'exploitation des données personnelles, notamment celles de gélolocalisation. Le fait que le jeu mobile de Niantic s'appuie sur Google Maps, service n'ayant pas droit de cité en Chine, n'arrange pas les choses. Dans le même temps, plusieurs entreprises chinoises tentent de développer des jeux similaires s'appuyant sur la réalité augmentée mais elles devront également se conformer à l'avis du régulateur.

Source : Reuters